Sign up to see more
SignupAlready a member?
LoginBy continuing, you agree to Sociomix's Terms of Service, Privacy Policy
By continuing, you agree to Sociomix's Terms of Service, Privacy Policy
Quiconque a de l'expérience en matière de rétablissement d'une dépendance sait ce qu'est une rechute. La rechute consiste à retomber dans votre comportement compulsif, qu'il s'agisse d'alcool, de suralimentation, de peur, de ressentiment, de complaisance ou d'anxiété. Le rétablissement n'est pas une voie facile. Ça tourne en rond.
En tant qu'ACA (pour Adult Children of Alcoholics), je rechute tout le temps. La différence, c'est qu'après 3 ans de participation au programme, je ne me juge pas trop sévèrement. Mais non, ce n'est pas le résultat d'un choix conscient.
Ma volonté n'est pas si forte. Je suis bien impuissant devant mon habitude de me juger sans pitié. Je n'arrive pas à me convaincre rationnellement de ne pas me juger. La volonté n'est pas la solution.
L'auto-jugement est un comportement compulsif. C'est une addiction en soi. Quand je me juge, je reçois certaines hormones qui me font me sentir vivante. L'autocritique sévère est une forme de rejet de soi.
Le jugement de soi provient de notre désir inconscient de revivre le même degré de rejet que celui que nous avons connu en grandissant. Il y a un certain plaisir à s'autocritiquer. Paradoxalement, les ACA continuent de recréer dans leur vie d'adulte le même traumatisme qu'ils ont subi dans leurs foyers dysfonctionnels.
Si vous avez été rejeté émotionnellement dans votre enfance, vous continuerez à vous rejeter en tant qu'adulte. Lorsque je me condamne, je rejette symboliquement les parties de moi que je ne veux pas voir. Quel plaisir est-ce que j'en retire ?
En me jugeant moi-même, comme Voldemort, je divise mon âme en plusieurs morceaux et je cache les parties qui me rendent vulnérable. Je crée des Horcruxes et je les cache pour que personne ne voie ma vulnérabilité, y compris moi. Cela me permet de me sentir mieux. Cela crée l'illusion de l'invincibilité.
Tout comme ma famille me rejetait émotionnellement en jugeant impitoyablement « certaines parties de moi », je répète le même comportement en rejetant les mêmes parties de moi que je ne voulais pas voir. Plus un enfant est jugé et rejeté en grandissant, plus son âme sera divisée en Horcruxes.
D'ailleurs, Voldemort a divisé ses âmes en 7 morceaux, qui correspondent aux 7 cercles de l'Enfer de Dante et aux 7 cercles du Purgatoire de Dante.
Comment puis-je arrêter de me juger ? Si vous suivez ma métaphore, je dois devenir Harry Potter, trouver les Horcruxes et détruire la honte qui les entoure.
Les Horcruxes sont les parties de l'âme humaine qui ont été rejetées et cachées pour éviter toute vulnérabilité. Détruire Horcruxes signifie accepter avec amour ce qui a été rejeté avec honte.
La quête de Harry était difficile : accepter Voldemort EN LUI-MÊME. Harry était le dernier Horcruxe. Voldemort était cette partie de lui que Harry ne voulait pas voir, reconnaître ou embrasser. Mais contrairement à Voldemort qui, suivant l'exemple de sa mère, a rejeté les parties vulnérables de lui-même, Harry a intentionnellement embrassé ce qu'il détestait en lui-même. Au moment où il l'a fait, le dernier Horcruxe a été détruit.
La contrainte à l'autocritique est très difficile à briser car, comme toutes les autres compulsions, elle n'est pas rationnelle. Aucun raisonnement ne peut me convaincre de ne pas me juger. C'est un sort. Les sorts ne peuvent pas être rationnés. Ils ne peuvent être brisés que par l'amour.
La solution ACA stipule que nous devons devenir nos propres parents aimants. Un parent aimant accepte tous les enfants, sans pour autant les diviser en deux par de sévères critiques. L'une des choses que j'ai constatées dans les « cercles » de rétablissement de l'ACA, c'est que mes progrès dans le programme dépendent en grande partie de ce que je fais en cas de rechute.
Hier encore, je me suis retrouvée à prendre mon téléphone sans réfléchir, encore et encore, malgré mon meilleur jugement. C'était clairement mon addiction au téléphone au travail. Au début, j'ai ressenti le besoin de me faire honte. Mais quelque chose a changé et au lieu de me réprimander, j'ai dit : « Bonjour, c'est mon obligation. Je ne te résisterai pas. Je te vois. »
Au moment où j'ai cessé de résister à ma rechute, quelque chose s'est élevé dans mon âme, comme si elle embrassait une certaine partie d'elle-même qui avait été rejetée. Ensuite, j'ai envoyé un texto à un ami à ce sujet et j'ai tout confié à Dieu. Je me sentais tellement mieux. À ce moment-là, je n'ai pas eu envie de vérifier mon téléphone.
Je savais que ça reviendrait. Mais c'est bon. Je ne le rejetterai pas. Je vais l'accepter en disant : « Bienvenue, mon obligation. Je te vois. » Ensuite, j'en parlerai à un ami qui ne me juge pas et qui laissera tout entre les mains de Dieu, jusqu'à la prochaine fois.
Les « cercles du rétablissement de l'ACA », ou n'importe quel rétablissement, ressemblent de façon frappante au purgatoire de Dante.
Dans Divine Comedy, le purgatoire est imaginé comme une montagne à sept cercles, ou terrasses. Les âmes font le tour de la montagne, encore et encore, retournant toujours au même endroit où elles ont commencé leur ascension, mais chaque fois un peu plus haut.
Le rétablissement consiste à tourner en rond : vous revenez toujours à votre point de départ. C'est un cycle constant de montée, de marche et de descente. Un toxicomane non guéri descendra dans le gouffre sans fond de l'Enfer, tandis que le toxicomane en convalescence se frayera un chemin à vélo vers le paradis.
La différence est subtile mais vitale : est-ce que je rejette une partie de moi par auto-jugement ou est-ce que je souhaite la bienvenue à TOUT LE MONDE ? Suis-je en train de faire ce que font tous les parents aimants : faire sentir à l'enfant que « tout va bien » ? Par la non-résistance à ce qui est, l'Horcruxe est détruit. L'âme est reconstituée.
Chaque fois que je refuse de me rejeter pour le moment, je franchis une étape de plus en matière de guérison. Je n'arrête pas de me juger en fonction de ma volonté. Plus j'utilise ma volonté pour résister à une partie de moi, plus je perpétue la scission dans mon âme qui a donné lieu à l'auto-jugement. Je ne peux qu'utiliser ma volonté pour arrêter de résister ici et maintenant.
Cynthia Bourgeault, une éminente spécialiste du centrage de la prière, parle de la science qui sous-tend cette pratique simple, parfois appelée « prière de bienvenue ». Le processus d'accueil de la prière comprend trois parties :
1. Observer ce qui se passe dans vos émotions et vos sensations corporelles.
Portez votre attention sur toutes les sensations de votre corps. N'essayez pas de changer quoi que ce soit. Ne réprimez pas ce qui se passe. Cela vous aidera à être physiquement présent à l'expérience.
2. Identifier les sentiments par leur nom.
Appelez ce sentiment comme il est : peur, colère, faiblesse, contrariété, etc. Même si vous avez envie de repousser l'expérience, commencez à l'accueillir gentiment par son nom : « Bienvenue, fatigue ». En accueillant l'émotion, vous la désarmez. Cela ne peut pas te faire de mal.
3. Les accueillir et les laisser partir (vers Dieu et vers un autre être humain).
Toutes les émotions sont fluides. Ils changent constamment. En ne leur résistant pas et en les accueillant par leur nom, vous permettez à l'émotion de s'estomper lentement et de se transformer en autre chose. Dites : « Je te laisse partir, mal à la tête. » « J'abandonne mon désir de changer la situation. »
Il existe une corrélation étonnante entre cette ancienne pratique de l'Orient chrétien et l'activation du système nerveux dit parasympathique. Cela est confirmé par de nombreuses études.
Lorsque l'IRM fonctionnelle est connectée au cerveau de la personne qui prie et médite, elle montre que dès qu'elle cesse de résister et commence à accueillir, son système nerveux sympathique s'arrête et le parasympathique s'active. Cela signifie que la personne passe immédiatement de « combat et fuite » à « repos et digestion ».
Le rétablissement est le purgatoire de l'âme où je m'embrasse progressivement de plus en plus et où je deviens entière. La dépendance à l'auto-jugement est rompue lorsque j'embrasse ce que je ne veux pas voir en moi et que je dis : « Bienvenue, la partie cachée et rejetée de moi. Je te laisse faire. »
Ces mots sont l'incantation amoureuse qui fait exploser progressivement tous mes Horcruxes car aucun sortilège ne peut survivre à l'amour.
Je vais aborder mon auto-jugement avec plus de compassion après avoir lu ceci.
Cela explique pourquoi combattre mes pensées n'a jamais fonctionné à long terme.
Je commence à voir mon parcours de rétablissement différemment après avoir lu ceci.
Comprendre le plaisir de l'auto-jugement m'a aidé à voir mes schémas clairement.
La combinaison de la littérature, de la psychologie et de la sagesse du rétablissement est brillante.
Cet article m'a donné des outils pratiques pour gérer mon critique intérieur.
La science derrière la prière d'accueil est fascinante. La connexion corps-esprit est réelle.
Je n'avais jamais pensé à l'autocritique comme à une forme de division de l'âme auparavant.
La métaphore de l'Horcruxe aide à expliquer pourquoi l'autocritique est si destructrice.
Je vais essayer de traiter mon critique intérieur avec curiosité au lieu de résistance.
L'idée d'accueillir ce à quoi nous résistons est contre-intuitive mais puissante.
Cette approche de la guérison semble beaucoup plus douce que les méthodes traditionnelles.
L'exemple de la dépendance au téléphone est tellement pertinent. Nous avons tous nos compulsions.
J'aime la façon dont cela combine la sagesse spirituelle avec la psychologie pratique.
Je travaille sur l'acceptation de soi depuis des années. Cet article rassemble tout.
L'explication de la raison pour laquelle nous recréons un traumatisme infantile m'a vraiment ouvert les yeux.
Incroyable de voir comment les références littéraires peuvent rendre les concepts psychologiques complexes plus clairs.
Le concept de devenir notre propre parent aimant est exactement ce que j'avais besoin d'entendre.
Cela a changé ma façon de penser à mes pensées autocritiques. Ce ne sont que de vieux schémas.
Fascinant de voir comment ils ont connecté Harry Potter, Dante et la psychologie moderne.
Les trois étapes de la prière d'accueil semblent pratiques et réalisables. Je vais essayer.
Je n'ai jamais pensé à la guérison comme à l'ascension d'une montagne en cercles. Cette image aide.
Cela aide à expliquer pourquoi mon critique intérieur est si persistant. C'est littéralement une addiction.
La science du cerveau ajoute de la crédibilité à ces pratiques spirituelles anciennes.
En lisant ceci, j'ai réalisé à quel point je me suis divisé en morceaux à travers une autocritique sévère.
Le lien entre le rejet émotionnel infantile et l'autocritique à l'âge adulte est tout à fait logique.
J'adore l'idée d'accueillir au lieu de combattre nos compulsions. Une approche tellement différente.
Cela explique pourquoi la volonté seule n'a jamais résolu mes problèmes de jugement de soi.
La nature circulaire du rétablissement avait l'habitude de me décourager. Maintenant, je le vois différemment.
Intéressant de voir comment le jugement de soi peut être agréable. Je n'avais jamais réalisé que j'en étais dépendant.
Je vais partager cela avec mon groupe de rétablissement. La métaphore de l'Horcruxe est parfaite.
La métaphore d'Harry Potter aide vraiment à expliquer un concept psychologique complexe.
Être impuissant ne signifie pas être sans défense. Cela signifie arrêter de se battre contre soi-même.
J'apprécie la façon dont cela explique à la fois le pourquoi et le comment de l'acceptation de soi.
L'idée de non-résistance est contre-intuitive mais puissante. Se battre contre soi-même ne fonctionne jamais.
Je viens de réaliser combien d'énergie je gaspille à combattre mes émotions au lieu de les accueillir.
La comparaison entre le rétablissement de la dépendance et le Purgatoire de Dante est brillante. Les deux parlent de transformation.
Je m'y suis mal pris depuis le début, en essayant de me forcer à arrêter de juger au lieu d'accepter.
La prière d'accueil me rappelle la méditation de pleine conscience, mais avec une touche spirituelle.
Cela aide vraiment à expliquer pourquoi le rétablissement n'est pas linéaire. Nous escaladons une montagne en cercles.
Je n'avais jamais pensé au jugement de soi comme créant des Horcruxes, mais cela a parfaitement du sens.
Merci d'avoir expliqué la science derrière pourquoi l'acceptation fonctionne mieux que la résistance.
La partie sur le fait de revivre le rejet de l'enfance m'a frappé de plein fouet. Je me fais ça tout le temps.
J'adore la façon dont cela combine des références littéraires avec des outils de rétablissement pratiques. Cela facilite la mémorisation.
Mon parrain aux AA parle de concepts similaires. La partie sur l'impuissance est cruciale à comprendre.
Cela explique pourquoi me dire d'arrêter d'être aussi critique ne fonctionne jamais. On ne peut pas raisonner avec un sort.
Il est intéressant de voir comment le jugement de soi peut être à la fois une blessure et une dépendance. C'est comme un cycle qui s'auto-alimente.
L'article m'a aidé à comprendre pourquoi les conseils traditionnels d'auto-assistance sur la volonté n'ont jamais fonctionné pour moi.
Je peux comprendre le fait de vérifier compulsivement mon téléphone. C'est bien d'avoir une stratégie pratique pour y faire face.
La partie sur la science du cerveau m'a fasciné. La lutte ou la fuite contre le repos et la digestion explique beaucoup de choses.
En tant que personne qui se juge durement, cela m'a donné l'espoir qu'il existe une autre voie.
Je n'avais jamais fait le lien entre le Purgatoire de Dante et la guérison auparavant. Cela me fait me sentir mieux de tourner en rond.
L'idée que les sorts ne peuvent être brisés que par l'amour me rappelle comment l'amour de la mère d'Harry l'a protégé.
Je viens d'essayer la prière d'accueil avec mon anxiété. C'était bizarre au début, mais ça a vraiment aidé.
J'ai remarqué que combattre mes compulsions ne fait que les rendre plus fortes. Je vais essayer cette approche d'accueil à la place.
Quelle façon créative d'expliquer l'acceptation de soi. Harry acceptant Voldemort en lui est une métaphore si puissante.
La nature circulaire de la guérison avait l'habitude de me frustrer, mais la voir comme l'ascension d'une montagne aide.
Cela me rappelle le travail sur l'enfant intérieur. Nous essayons essentiellement de mieux nous élever que nos parents ne l'ont fait.
La science du cerveau derrière la méditation et la prière est très logique. Ce n'est pas seulement spirituel, c'est aussi biologique.
Je pensais être le seul à ressentir du plaisir dans l'autocritique. C'est un soulagement de savoir que c'est une expérience courante.
Est-ce que quelqu'un d'autre trouve intéressant que Voldemort ait divisé son âme en 7 morceaux ? Le lien symbolique avec Dante ajoute une autre couche.
Mon thérapeute parle de concepts similaires, mais ne l'a jamais expliqué aussi clairement. Les métaphores aident vraiment.
Les trois étapes de la prière d'accueil semblent simples mais profondes. Je vais essayer cette approche avec mes propres pensées autocritiques.
Je me demande si Rowling a intentionnellement créé ces parallèles psychologiques dans Harry Potter ou s'ils ont simplement émergé naturellement.
Le lien entre le rejet émotionnel dans l'enfance et le jugement de soi à l'âge adulte est tout à fait pertinent. Je vois ce schéma dans ma vie.
Essayer cette approche d'accueil a été une révélation. Mon anxiété ne dégénère pas autant quand je la reconnais.
J'apprécie la façon dont l'article combine la psychologie, la littérature et la spiritualité sans être moralisateur.
La métaphore d'Harry Potter fonctionne étonnamment bien. Nous essayons tous de détruire nos propres Horcruxes de honte.
L'idée de devenir notre propre parent aimant est puissante. J'apprends à me traiter avec la gentillesse que je n'ai jamais reçue enfant.
Cet article m'a donné une nouvelle perspective sur mon parcours de rétablissement. La nature circulaire a tellement de sens maintenant.
La partie sur le système nerveux parasympathique explique pourquoi je me sens plus calme lorsque j'arrête de combattre mes pensées.
Je n'avais jamais réalisé que le jugement de soi pouvait être une dépendance. Cela explique pourquoi la seule volonté n'a jamais fonctionné pour moi.
Intéressant de voir comment ils ont lié le rétablissement de l'ACA à la fois à Harry Potter et à Dante. Cela rend les concepts complexes plus faciles à comprendre.
En tant que personne ayant grandi avec des parents critiques, je peux totalement m'identifier au fait de me diviser en Horcruxes. C'était la seule façon de survivre.
L'exemple de la dépendance au téléphone m'a vraiment touché. Je vais essayer d'accueillir l'envie au lieu de me rabaisser à ce sujet.
Vous passez à côté du sujet. Il s'agit d'accepter notre humanité, pas d'éviter la responsabilité. Être impuissant face à un comportement compulsif est en fait la première étape pour le changer.
Je ne suis pas sûr d'être d'accord avec l'angle de l'impuissance. Ne devrions-nous pas assumer la responsabilité de nos actes au lieu de dire que nous sommes impuissants ?
La science derrière la prière d'accueil est fascinante. J'ai remarqué que mon anxiété diminue lorsque j'arrête de combattre mes émotions.
Cela m'a aidé à comprendre pourquoi je continue de me rabaisser pour de petites erreurs. Je recrée littéralement mes expériences d'enfance sans m'en rendre compte.
Le parallèle entre les cercles de rétablissement et le Purgatoire de Dante m'a vraiment frappé. Je suis en rétablissement depuis 2 ans et c'est exactement comme gravir cette montagne.
J'adore la façon dont cet article relie Harry Potter au jugement de soi. Je n'avais jamais pensé aux Horcruxes comme des parties de nous-mêmes que nous rejetons auparavant.